Indépendant depuis huit ans, le Soudan du Sud a été entraîné dans une guerre civile qui dure depuis six ans. Alimenté par les luttes de pouvoir entre les dirigeants du pays, le conflit sud-soudanais est parvenu à son apogée en 2013, alors que des tensions irrésolues entre différents groupes ethniques ont culminé en combats qui se sont propagés dans tout le pays.
Les guerres éclatent pour de multiples raisons, souvent complexes, et il est parfois bien difficile de comprendre pourquoi il est si difficile de parvenir à un accord de paix dans le sillage des souffrances qu’elles laissent derrière elles. Ce qui est certain, c’est que les enfants du Soudan du Sud sont les plus exposés à cette guerre civile et qu’ils souffrent le plus, à cause de situations hors de leur contrôle. Penchons-nous sur les questions les plus récurrentes au sujet de ce conflit.
- Que se passe-t-il au Soudan du Sud?
- Quelles sont les causes du conflit sud-soudanais?
- Quelles sont les conséquences pour les enfants?
- Quelle aide humanitaire le Canada offre-t-il au Soudan du Sud?
- Comment Vision Mondiale apporte-t-il son aide?
- Comment puis-je aider les populations sud-soudanaises?
Aidez les enfants vulnérables du Soudan du Sud
1. Que se passe-t-il au Soudan du Sud?
Le Soudan du Sud est parvenu à l’indépendance en 2011, six ans après la fin de la seconde guerre civile soudanaise. C’est le plus jeune pays du monde. La paix fragile de cette nouvelle nation a été brisée en 2013, lorsque le président Salva Kiir Mayardit a accusé le vice-président Riek Machar de participer à un complot visant à le renverser, entraînant ainsi le pays dans une violente guerre civile qui a vu des millions de civils pris en étau entre les forces gouvernementales et les factions rebelles.
La guerre civile sud-soudanaise a mené à de multiples crises, dont des affrontements violents entre des groupes ethniques, l’effondrement des infrastructures civiles, l’instabilité politique, les famines et l’insécurité alimentaire, et de nombreuses violations des droits de la personne. Vivre au Soudan du Sud devint vite intolérable. 2,27 millions de réfugiés s’enfuirent vers les pays voisins comme l’Ouganda, tandis que 1,87 million autres personnes étaient déplacées à l’intérieur du pays.
En 2018, la signature d’un accord de partage du pouvoir entre les belligérants a ravivé les espoirs de paix au Soudan du Sud. Cependant, cet accord n’a pas pu effacer les conséquences d’années de conflits politiques et tribaux, de violence et de vies brisées. Sept millions de personnes ont encore un besoin crucial d’aide humanitaire et de protection.
Photo: Mark Nonkes
Vous trouverez ci-dessous une chronologie des événements clés dans le déclenchement du conflit sud-soudanais et la situation aujourd’hui.
2011 —Après des années de guerre civile au Soudan, la région du Sud obtient son indépendance le 9 juillet et prend officiellement le nom de Soudan du Sud.
2012 —Au courant de la première moitié de l’année, le Soudan du Sud et le Soudan s’affrontent pour le contrôle de la région d’Abiyé, riche en pétrole. Un traité de paix conclu en juin aide les exportations de pétrole du Soudan du Sud à reprendre. Une zone démilitarisée de 10 kilomètres de long est créée le long de la frontière.
2013 —
Le président Kiir limoge son Cabinet et accuse le vice-président Riek Machar de préparer un coup d’État. Des affrontements politiques s’ensuivent : la guerre civile sud-soudanaise éclate et des troupes ougandaises essayent de venir en aide au gouvernement.
2014 —Des cessez-le-feu et pourparlers s’éternisent toute l’année. Au mois d’avril, plus d’un million de civils avaient été déplacés et le saccage par les forces rebelles de la ville de Bentiu, réputée pour ses imposantes réserves de pétrole, cause la mort de centaines de personnes.
2015 —Sous la pression de la communauté internationale, le président Kiir signe
un accord de paix en août.
2016 —En avril, Machar retourne à Djouba, la capitale et est nommé vice-président du premier gouvernement unifié. Il est limogé en juillet et de nouveau forcé à l’exil. En décembre, le président Kiir réfute les affirmations de la Commission des droits de l’homme des Nations unies, qui l’accuse de
nettoyage ethnique dans certaines régions du Soudan du Sud.
2017 —En février, certaines régions du Soudan du Sud font face à une famine résultant de l’effondrement économique du pays et de la guerre civile. En mai, le président Kiir déclare un cessez-le-feu unilatéral et redonne vie aux espoirs de paix. En août, le nombre de réfugiés sud-soudanais ayant fui en Ouganda atteint le million.
2018 —En août, dans une tentative de mettre fin à la guerre, le président Kiir et le chef de l’opposition Riek Machar signent un accord de partage du pouvoir qui voit Machar restauré dans son ancien rôle de vice-président.
2019 —
Les affrontements se poursuivent en janvier entre l’armée sud-soudanaise et le groupe rebelle National Salvation Front (NAS), non-signataires de l’accord de paix de 2018. Plus de
8 000 civils ont été déplacés et près de 5 000 personnes, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées, se sont enfuies à pied vers la République démocratique du Congo voisine.
2. Quelles sont les causes du conflit sud-soudanais?
Bien qu’il soit facile de pointer du doigt la rivalité politique entre Kiir et Machar comme déclencheur du conflit au Soudan du Sud, d’autres facteurs contribuent à l’alimenter et à l’aggraver.
- Une économie ravagée : La destruction des raffineries durant le conflit a brisé la capacité du Soudan du Sud à maintenir son économie à flot. Cette situation n’a fait qu’empirer lorsque le gouvernement a pris la décision autodestructrice de suspendre la production nationale de pétrole (source de 98 % de leurs revenus) pour contrarier le Soudan, qui avait également des intérêts en jeu dans la lutte pour le pétrole de la région.
- Des dissensions au sein de l’armée : L’armée du Soudan du Sud n’est pas une unité unifiée et organisée loyale au gouvernement, mais se compose de milices regroupées par ethnies. Évidemment, lorsque les affrontements sont devenus une guerre ouverte, soldats et civils ont cherché protection auprès de leur groupe ethnique.
- Les violences ethniques : La majorité du peuple Dinka, le groupe ethnique le plus représenté au Soudan du Sud, soutient le président Kiir, lui-même issu du peuple Dinka. Son opposant principal, Machar, appartient au peuple Nuer, le second groupe ethnique du pays. Alors que les combats atteignaient de nouvelles régions du pays, les groupes ethniques opposés aux Dinka par des rivalités anciennes se joignirent également au conflit.
Photo: Mark Nonkes
- La création de nouveaux États : En janvier 2017, suite à un décret du président Kiir, le Soudan du Sud est passé de 28 à 32 États fédérés. Pour les partis d’opposition, cette décision était une manière pour les Dinka de prendre le contrôle de terres fertiles qui ne leur appartenaient pas. Il s’agissait pour eux d’une violation de la Constitution transitionnelle.
3. Quelles sont les conséquences pour les enfants?
Lors de catastrophes naturelles ou causées par l’homme, toute la population est affectée. Cependant, ce sont bien souvent les enfants qui sont les vulnérables et souffrent donc le plus. Piégés dans les conflits, le chaos et la violence, les enfants du Soudan du Sud endurent des souffrances incroyables au cours des crises humanitaires nombreuses et souvent simultanées causées par la guerre civile. Voici une liste des violations des droits de la personne auxquels ils font face dans leur lutte quotidienne pour rester en vie.
La famine et l’insécurité alimentaire
Que ce soit au Soudan du Sud ou dans d’autres régions de l’Afrique de l’Est,
la violence et le réchauffement climatique sont des facteurs majeurs des famines localisées et de la généralisation de l’insécurité alimentaire. En 2017, après des années de conflit au Soudan du Sud, la
famine est déclarée dans l’État d’Unité, tenu par les rebelles. Dans cette seule région, la famine a affecté près de 100 000 hommes, femmes et enfants. Alors que 2018 marque la pire année jamais enregistrée au Soudan du Sud en matière de sécurité alimentaire, l’
Organisation mondiale de la santé estime que plus de 5,7 millions d’hommes, femmes et enfants continueront à souffrir de la faim et du manque de moyens de subsistance en 2019.
Le manque de scolarité
La violence, l’instabilité économique et le manque de nourriture font partie des nombreux facteurs qui rendent
plus difficile que jamais le maintien d’une scolarité au Soudan du Sud. À la suite du conflit, beaucoup d’écoles ont été endommagées ou détruites et les enseignants et le personnel ont fui la violence et la misère. En conséquence, les experts ont constaté que cinq enfants sur dix sont déscolarisés et prévoient qu’en 2019, plus de 2,7 millions d’enfants âgés de 3 à 18 ans vivant dans des zones déchirées par la guerre n’auront accès à aucune forme d’éducation. 73 % des filles sont déscolarisées. Il n’est donc pas surprenant que
le Soudan du Sud ait été déclaré la nation au monde où il est le plus difficile pour les filles d’aller à l’école.
Découvrez pourquoi des filles du monde entier sont privées de ce droit fondamental de la personne et apprenez comment vous pouvez aider à redresser ce tort.
Le déplacement
Les réfugiés sud-soudanais ont fui par milliers vers les pays voisins, dans l’espoir d’échapper aux violences et crises humanitaires causées par la guerre civile. En 2017, au plus fort de la crise, plus d’un million de réfugiés sud-soudanais ont rejoint le camp de réfugiés de Bidi Bidi en Ouganda, alors le plus grand camp de réfugiés au monde. Des orphelins comme Peter sont souvent obligés de faire cet effrayant voyage, seuls ou avec leurs frères et sœurs, de survivre dans la brousse pendant des semaines, de fouiller les poubelles pour se nourrir et de faire le trajet de jour pour rester en sécurité.
En 2018, un total de presque 4,2 millions de Sud-Soudanais avaient été déplacés, dont près de 2 millions à l’intérieur et 2,2 millions de réfugiés qui avaient fui vers d’autres pays. Découvrez les situations difficiles des réfugiés dans le monde entier et ce que vous pouvez faire pour aider.
Photo: World Vision
L’exploitation et la violence sexuelles
Les témoignages de violence sexuelle au Soudan du Sud sont éprouvants. Selon les agences humanitaires, en 2018, 2 300 cas de viols perpétrés sur des femmes ou des filles ont été recensés. Parmi ceux-ci….
• Plus de 20 % des victimes étaient des enfants,
• 125 femmes et filles ont été violées alors qu’elles se rendaient à un des centres de distribution d’aide alimentaire mis en place par des agences internationales d’aide humanitaire, et
• au moins 134 femmes et filles ont été violées entre septembre et décembre, dont certaines avaient à peine 8 ans. Pour près de 90 % d’entre elles, il s’agissait d’un viol en réunion.
La violence sexuelle au Soudan du Sud est si généralisée que plus de 65 % des femmes et filles l’ont subie au moins une fois dans leur vie. Les mères apprennent même à leurs filles des façons plus « sûres » de réduire la violence de leur agression afin de survivre au viol. Malgré les protestations de représentants du gouvernement, qui affirment que le viol est contraire à leur culture, il est évident que ces actes sont à ce point devenus une norme qu’ils ne sont presque pas signalés.
La santé
Pour les populations vivant dans les régions reculées du Soudan du Sud, l’accès aux soins de santé est pratiquement nul. Même les personnes épargnées par les violences de la guerre ont du mal à recevoir des soins médicaux.
Les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables aux maladies évitables telles que le paludisme, le choléra et la rougeole, qu’une alimentation pauvre et des capacités immunitaires et une couverture vaccinale insuffisantes ont contribué à répandre au Soudan du Sud. Deux enfants sud-soudanais sur cinq souffrent de malnutrition. Les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées et celles porteuses du VIH/sida ou atteintes de tuberculose sont également à risque.
Les experts estiment qu’en 2019, près de 4,5 millions de Sud-Soudanais n’auront pas d’accès digne de ce nom à des soins de santé. Ils désignent les facteurs suivants comme éléments qui amplifieront les défis auxquels fait face le système de santé :
• Le manque d’accès à l’eau potable
• La prévention des infections et les mesures de contrôle
• La gestion des déchets médicaux
• La malnutrition sévère
• La menace de maladies hémorragiques virales telles que la fièvre d’Ebola.
Photo: Mark Nonkes
Les attaques contre le fragile système de santé et son personnel est un autre obstacle à la formation d’une organisation adaptée au Soudan du Sud. Médecins sans frontières a condamné avec fermeté le vol à main armée survenu à Pibor dans l’une de leurs cliniques, le deuxième à se produire en à peine un an. Le 13 juillet 2017, tôt le matin, dix inconnus se sont introduits dans les locaux et se sont enfuis avec de l’équipement de bureau comme des téléphones et des ordinateurs, après avoir blessé deux membres du personnel et menacé d’autres avec des armes à feu.
Mais il ne s’agissait pas d’un incident isolé. Près de 500 attaques contre des services de santé, ayant notamment provoqué la mort de 115 travailleurs de la santé, ont été signalées en 2018.
Les enfants-soldats
En Afrique, on trouve des enfants-soldats en République centrafricaine, République démocratique du Congo, Nigeria, Somalie et bien sûr, au Soudan du Sud.
En octobre 2018, il était estimé que 19 000 enfants-soldats étaient engagés dans la guerre civile sud-soudanaise, une affirmation que la South Sudan People’s Defense Forces (SSPDF) a toujours catégoriquement niée. Le National Liberation Movement a également réfuté cette déclaration, déclarant qu’ils n’avaient forcé aucun enfant à rejoindre leurs rangs, mais que la situation les avait incités à s’engager dans l’armée.
Les Nations unies estiment qu’entre octobre 2014 et juin 2018, 6 500 enfants avaient été recrutés dans les deux camps, où ils étaient la cible de nombreuses violences : enlèvements, meurtres, mutilations et abus sexuels.
Personne n’est à l’abri de l’enrôlement, pas même des enfants âgés d’à peine 10 ans. Dans un pays où la plupart des filles n’ont pas accès aux droits élémentaires, comme de la nourriture nutritive, une éducation appropriée et la sécurité de sa personne, c’est avec amertume que l’on constate que seule l’armée n’exclut pas les filles. Des 934 enfants-soldats relâchés au Soudan du Sud en 2018, près de 30 % étaient des filles.
Photo: Mark Nonkes
Tout autour du monde, dans des pays comme le Soudan du Sud, les enfants-soldats sont rendus à la vie civile sous la pression internationale croissante. Malgré cela, selon les experts, l’enrôlement ne cesse d’augmenter dans les pays déchirés par la guerre comme l’Irak, le Yémen et le Soudan du Sud. Là-bas, l’enjeu n’est pas seulement de faire déposer les armes aux enfants-soldats, mais de les empêcher de les reprendre. Beaucoup d’anciens enfants-soldats souffrent de troubles mentaux comme le trouble de stress post-traumatique, la dépression, des flashbacks et un malaise généralisé à reprendre une vie quotidienne.
Découvrez la situation difficile des enfants-soldats du Soudan du Sud et apprenez ce que nous faisons pour combattre cette injustice.
4. Existe-t-il un espoir de paix au Soudan du Sud?
Même si le conflit au Soudan du Sud se poursuit, les combats se sont apaisés, et les accords de partage du pouvoir et de cessez-le-feu signés le 5 août 2018 font envisager l’espoir du retour d’une paix durable. Selon les termes de ce nouvel accord, Riek Machar est autorisé à retourner au Soudan du Sud pour occuper l’un des cinq postes de vice-présidence au sein du gouvernement transitionnel d’unité nationale du président Salva Kiir, au mandat de trois ans. Ce gouvernement devra être formé dans les trois mois suivant la signature du traité de paix définitif, dont la date n’a pas encore été déterminée.
L’accord prévoit qu’un cabinet soit constitué avec 35 ministres issus du parti dirigeant, du parti d’opposition officielle et d’autres groupes d’opposition. L’assemblée législative sera constituée de 332 législateurs issus du gouvernement et 123 issus de l’opposition.
Même si la guerre civile du Soudan du Sud touche presque à sa fin, il existe encore une immense méfiance entre Kiir et Machar, qui pourrait facilement remettre le feu aux poudres. Si le nouvel accord laisse bel et bien entrevoir un espoir de paix, beaucoup pensent qu’il laisse bien des questions encore en suspens et qu’il ne règle en rien les innombrables problèmes politiques et de sécurité qui ont mené à l’éclatement du conflit en 2013.
Cependant, la lassitude de la population face à la guerre et les immenses souffrances qu’elle a causées, ainsi qu’un possible effort concerté de toutes les parties concernées pourraient faire de la paix au Soudan du Sud une réalité.
5. Quelle aide humanitaire le Canada offre-t-il au Soudan du Sud?
En 2017, le gouvernement canadien a apporté au Soudan du Sud une aide financière de 32,5 millions de dollars US et soutenu des ONG telles que le Programme alimentaire mondial, Vision Mondiale, CARE Canada, Oxfam et Journalists for Human Rights (Journalistes pour les droits humains). Selon les Services de surveillance financière des Nations unies, la contribution du Canada en 2018 a légèrement augmenté, à hauteur de 32,8 millions de dollars US. Ces fonds ont aidé à faire face aux grands problèmes humanitaires du Soudan du Sud, comme l’accès aux services de santé et l’approvisionnement en médicaments indispensables pour les camps de réfugiés et cliniques, des écoles, manuels scolaires et enseignants, ainsi que de l’eau potable.
6. Comment Vision Mondiale apporte-t-elle son aide?
Chez Vision Mondiale, nous croyons que tous les enfants méritent de profiter de la vie à son maximum, même dans des situations aussi précaires qu’au Soudan du Sud. Notre indignation face aux injustices auxquelles font face les enfants sud-soudanais doit se traduire en actions pour le bien.
Parmi les points marquants du travail de Vision Mondiale au Soudan du Sud, on peut noter que :
- 2 238 enfants souffrant de malnutrition ont participé à des programmes nutritionnels et ont été suivis pour s’assurer qu’ils grandissent en bonne santé.
- 40 394 enfants et adultes ont appris l’importance de la propreté de l’eau, d’un assainissement approprié et de l’hygiène pour demeurer en bonne santé.
- 12 000 personnes, dont des enfants, ont accès à de l’eau potable pour boire et faire la cuisine grâce à des points d’eau restaurés.
- 204 latrines ont été installées dans des maisons, écoles ou communautés pour améliorer l’accès à l’hygiène des enfants et de leurs familles.
- 45 597 agriculteurs ont reçu du bétail, des semences ou des outils pour améliorer leur productivité et mieux subvenir aux besoins de leurs enfants et familles.
- 1 142 enfants et adultes ont reçu des fruits et légumes nutritifs cultivés au sein de leur communauté, école ou jardins familiaux.
- 4 900 personnes ont reçu des biens indispensables au quotidien, comme des abris, des kits de cuisine et des trousses d’hygiène, afin de protéger leur famille dans les situations d’urgences.
Découvrez l’étendue de notre travail au Soudan du Sud.
Photo: Mark Nonkes
7. Comment puis-je aider les populations sud-soudanaises?
Vous ne pouvez pas parrainer un enfant sud-soudanais, mais vous pouvez tout de même aider!
Notre programme Cri d’espoir est mis en place dans des pays instables, dont les gouvernements ne peuvent ou ne veulent pas protéger les droits de leur peuple. Vos dons à Cri d’espoir ont garanti notre capacité à intervenir dans des contextes instables, comme au Soudan du Sud, afin d’apporter une aide immédiate et travailler à mettre en place des solutions au long terme.
Que vous choisissiez de faire un don ponctuel ou mensuel, vous fournirez de l’eau potable, une éducation, de la nourriture, des soins de santé et des abris au Soudan du Sud et d’autres pays dangereux. Voici une mise à jour des membres du personnel de Vision Mondiale Soudan au sujet des programmes financés par les dons à Cri d’espoir, et comment ces derniers ont aidé des fermiers à apprendre des techniques agricoles plus efficaces pour améliorer leur productivité et mieux subvenir aux besoins de leurs enfants et familles.