Grâce au généreux soutien des Canadiens, nous avons commencé à travailler pour améliorer le bien-être des enfants et des familles dans cette communauté. Voici quelques-uns des domaines sur lesquels nous nous concentrerons cette année :
La communauté de Sikobokobo se trouve au nord du Zimbabwe. La région regorge de chaume, utilisé dans la fabrication des balais et des toits pour les maisons. D’autres types d'herbes servent à la confection de paniers et de paillassons. Il y a également dans la région de nombreux arbres pouvant être abattus dont le bois est utilisé pour fabriquer des meubles et d'autres produits.
Toutefois, Sikobokobo est vulnérable face aux catastrophes naturelles comme les sècheresses. Le cycle irrégulier des précipitations et les changements de conditions climatiques ont contribué aux faibles récoltes et aux pénuries alimentaires. Par conséquent, les familles ont opté pour une agriculture pluviale et des activités non agricoles comme la menuiserie, le tissage, la forge et bien d'autres activités temporaires. Certains agriculteurs ont également choisi de cultiver du sorgho et du millet au lieu du maïs, car ils sont plus à même de résister au manque de précipitations.
Pour protéger la vie privée des enfants, cette carte ne montre que la région générale de la communauté, et non l'emplacement exact.
Éducation Les enfants de Sikobokobo doivent faire face à de nombreux obstacles qui les empêchent d'avoir accès et de jouir d'une éducation de qualité. De nombreux enfants ont des difficultés scolaires, car ils manquent de supports didactiques, d’enseignants et d’écoles. Il y a seulement dix écoles primaires qui accueillent 4300 enfants, contraignant beaucoup d'entre eux à marcher plus de 10 kilomètres se rendre à l’école. Le manque de salles de classe oblige également les enseignants à faire classe sous des arbres ou sous la chaleur du soleil.
Il existe deux écoles secondaires dans la région, mais la médiocre qualité de l'enseignant entraine l'échec de nombreux élèves, qui n'ont pas pu atteindre le niveau du secondaire. Le fait que la plupart des jeunes ne possèdent pas de compétences professionnelles, nécessaires pour obtenir un emploi rend la situation d’autant plus compliquée.
Les parents de la communauté luttent pour percevoir un revenu, et ne peuvent pas payer les frais de scolarité de leurs enfants. Il est aussi difficile pour eux de soutenir et d'attribuer de la valeur à l'éducation de leurs enfants, car ils n'ont pas eu eux-mêmes la chance de recevoir une éducation formelle. Près de 40 % des adultes ne savent ni lire ni écrire. Les pratiques culturelles comme le mariage précoce empêchent également les enfants, notamment les filles, de poursuivre leurs études.
Soins de santé Les familles de la communauté de Sikobokobo doivent faire face à de nombreux défis qui nuisent à leur santé. Les récoltes étant mauvaises, les sources de nourriture diversifiée sont faibles, entrainant des taux de malnutrition élevés, notamment chez les enfants de moins de 5 ans. Le taux d'atrophie dans la région est de 40 %. Ce taux est plus élevé que le taux national qui est de 33 %.
Les enfants ne sont pas correctement vaccinés et il est très difficile d'avoir un accès permanent aux services essentiels de santé. Il y a peu de centres de santé dans la région. Par conséquent, les habitants doivent marcher près de 10 kilomètres pour s’y rendre. Les centres ne sont pas correctement équipés ou approvisionnés en médicaments et en fournitures médicales.
VIH et SIDA Le taux de prévalence du VIH dans la région est de 15 %. Les habitants rencontrent des difficultés pour travailler et cela alourdit le fardeau déjà existant sur le système de soins de santé inadéquat.
La présence du VIH et du sida dans la communauté a donné lieu à un grand nombre d'orphelins et d'enfants fragiles. Les familles qui s'occupent de ces enfants font face à des obstacles financiers, car leurs revenus ou le soutien qu'ils perçoivent ne sont pas suffisants pour subvenir aux besoins de tous et en même temps.
Protection des enfants Les membres de Sikobokobo ont des connaissances limitées quant aux problèmes liés aux droits des enfants. De nombreux enfants, les filles en particulier, sont exposés au risque du mariage précoce. Le trafic d'enfants des pays voisins comme l'Afrique du Sud est également courant. Les enfants handicapés sont particulièrement désavantagés dans la vie, et ne reçoivent pas les soins particuliers dont ils ont besoin.
Près de 40 % des enfants ne possèdent pas d'acte de naissance. De nombreux parents eux-mêmes ne possèdent pas de document d'identification, et c'est pourquoi il est impossible pour leurs enfants d'obtenir des actes de naissance. Par conséquent, il est difficile d'obtenir les cartes d'identité nationale dont les enfants ont besoin pour passer les examens nationaux et poursuivre leurs études.
Eau et installations sanitaires De nombreuses familles de la communauté n'ont pas l'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires. Près de 50 % de la population doit marcher plus de 10 kilomètres pour se rendre au point d'eau le plus proche. L'accès limité à l'eau complique l’entretien d’un jardin ou l'élevage de bétail. Le manque d'eau et de latrines, associé aux mauvaises pratiques d'hygiène sont à l'origine de la forte prévalence des maladies hydriques, qui touchent plus de 70 % de la communauté.
Sikobokobo, Zimbabwe, est en phase 1
En collaboration avec les dirigeants locaux, nous évaluons les besoins et les ressources de la communauté, planifier des projets pour fournir des solutions à long terme. Les opportunités de parrainage et de développement débutent.
Nous surveillons les progrès et faisons des ajustements pour atteindre les objectifs. Plus de membres de la communauté s'impliquent, mènent des projets et s'approprient leur succès
Les enfants et les familles bénéficient de meilleures conditions de vie. Ils sont prêts à devenir indépendants et à continuer le travail que vous avez aidé à démarrer. Nous vous invitons à aider un autre enfant et communauté!